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Une immersion artistique originale grâce à One Frame

C’est dans les couloirs de Vlerick Business School à Bruxelles en 2018 que OneFrame a vu le jour. Cette plateforme digitale d’art a été développée par Aleksei Chemisov et Quentin Stas de Richelle durant leurs études.

Découvrant qu’il y avait un vrai potentiel de développer un concept innovant dans le domaine artistique, Aleksei et Quentin ont souhaité développer ce projet passionnant après leur journée de travail.

Aujourd’hui, c’est une équipe de 3 personnes qui travaillent d’arrache-pied chez oneFrame pour amener l’art au plus près des personnes avec plus d’une centaine d’œuvres dans leur portfolio de 18 artistes venant de 14 pays du monde entier.

Un Spotify pour les œuvres d’art 

Comme le précisent les fondateurs, « nous pouvons comparer oneFrame avec Spotify qui nous facilite la recherche de musique en créant une collection digitale de tous nos artistes préférés ». OneFrame vise vers le même principe avec le monde de l’art.

« Beaucoup de personnes témoignent un certain intérêt pour l’art mais malheureusement n’ont pas le temps de s’immerger totalement dans la culture en se rendant dans des galeries ou des expositions. En leur présentant des œuvres d’art sur des écrans digitaux dans des lieux qu’ils côtoient tous les jours comme au travail, dans le lobby d’un hôtel, chacun peut découvrir et apprécier nos artistes internationaux. »

Leur leitmotiv : rapprocher les artistes de leur public

“Art is too important not to share” est la règle d’or que les fondateurs suivent dans tous ce qu’ils font.

oneFrame connecte les artistes – qui mettent à disposition leurs œuvres de manière digitale –  avec des entreprises – qui mettent leur équipement digital (écrans,..) à disposition- en vue d’éveiller la curiosité des visiteurs du lieu et de les sensibiliser à différentes œuvres.  Mais oneFrame va encore plus loin :  en scannant le tableau avec son smartphone, le spectateur pourra en apprendre plus sur l’histoire du tableau et son auteur. Les fondateurs souhaitent en effet partager l’histoire qui se cache derrière chaque œuvre. Une information importante et cruciale pour créer un lien entre le spectateur et l’œuvre.

 

Une innovation sociétale au service des artistes

Le modèle économique de OneFrame est basé sur la vente d’une abonnement digital aux entreprises, hôtels, etc…. Afin de soutenir le secteur culturel et de jouer sa responsabilité sociétale, les revenus de ces abonnements sont rétrocédés aux artistes qui ont mis leurs œuvres à disposition de OneFrame. Gain en visibilité, nouvelles sources de revenus, nouvelles audiences dans le monde entier,  autant de retours non négligeables pour les artistes exposés !

 

Démocratisation de l’art

Par ailleurs, oneFrame permet de sortir l’art de ses frontières, ce qui donne la possibilité à tous de contempler des œuvres d’artistes du monde entier que ce soit  sur leur lieu de travail ou dans leur chambre d’hôtel.

 

Un soutien continu de hub.brussels

Dès à présent, les deux co-fondateurs Quentin et Aleksei sont dans la phase de lancement de ce projet, c’est la raison pour laquelle ils ont pris contact avec hub.brussels et plus particulièrement avec son cluster hospitality.brussels, en charge d’accompagner les projets innovants dans les secteur du Tourisme, de l’Evénementiel et de la Culture.

Jusqu’à présent, ils ont compté sur leurs contacts personnels, mais grâce à hospitality.brussels,  ils vont pouvoir valider leur concept auprès d’acteurs de l’hospitalité bruxelloise. Ils pourront compter sur les expertises réunies au sein de hub.brussels pour les soutenir dans leur recherche de financement ou conseils pour le développement de leur stratégie commerciale.

L’art pour adoucir le confinement des seniors

Durant la crise sanitaire, il fut bien compliqué pour les deux fondateurs d’entrer en contact avec les entreprises en vue de commercialiser les abonnements.  Afin de garder la responsabilité sociale comme fil rouge de leur projet, Quentin et Aleksei se sont concentrés sur les plus touchés par le confinement. C’est la raison pour laquelle ils ont décidé de mettre à disposition leur abonnement gratuitement aux maisons de repos de Bruxelles et alentours.

Les côtés positifs et négatifs de la combinaison d’un travail à temps plein et un travail qui les passionne.

« Travailler en tant qu’employé et travailler pour une start-up, c’est totalement différent » ajoutent Quentin et Aleksei. En tant qu’employé, ils connaissent leurs responsabilités, alors qu’en tant que fondateur d’une start-up, il faut être flexible, savoir gérer différentes choses à la fois. Travailler pour une start-up, c’est plus dynamique et cela leur a permis d’acquérir des compétences qu’ils n’auraient pas acquises dans une fonction d’employé.

 

« Ce qui est difficile pour nous, c’est de mettre une limite à notre travail et d’ éviter la passion aveugle . Mais cela peut être perçu positivement également car dans ces moments-là, notre projet avance souvent à grands pas ».

Conseils à donner lorsque l’on lance sa start-up ?

Quentin et Aleksei se soutiennent et se motivent l’un l’autre, ce qui est très important en travaillant au sein d’ une start-up. Pour réussir, il faut y croire et être passionné, parce que pour faire avancer leur projet, ils travaillent souvent les week-ends, ce qui ne leur permet pas toujours d’avoir des moments en famille ou entre amis.

Plus d’info :

https://www.linkedin.com/company/oneframe/about/

https://www.instagram.com/oneframe.eu/

https://www.oneframe.eu/