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EDJI Gallery : l’art au service de l’inclusion

Ouvrir une galerie d’art est une aventure entrepreneuriale comme les autres. C’est ce qu’expérimentent depuis avril 2023 Edward Van Houtte et Ranji Safarian, les gérants d’EDJI Gallery, une galerie d’art nouvelle génération spécialisée dans l’ultra-contemporain. Élégamment installée rue du Page, à deux pas de la place du Châtelain, EDJI table sur une programmation d’artistes parmi les plus créatifs de la scène émergente pour faire bouger les lignes sur les questions de races, de genres et d’identités sexuelles. Les convictions sont le meilleur moteur du succès.

Une passion avant d’être un métier

En art comme dans tous secteurs, il est primordial de bien identifier son segment avant de sauter dans le grand bain. Pour Edward et Ranji, le positionnement d’EDJI s’est imposé de lui-même, naturellement. Collectionneurs et consommateurs boulimiques de foires et de galeries, ces deux passionnés ont tout simplement décidé d’exposer les artistes qu’ils aiment, à savoir « des ultra-contemporains » –  nés après 1970 – « et essentiellement issus de communautés marginalisées, les femmes, les personnes racisées ou les artistes de la mouvance LGBTQIA+ ». Un engagement assumé qui est aujourd’hui la marque de fabrique d’EDJI. Car ils en sont certains, l’art a ce pouvoir de façonner les mentalités, « de remettre en question la boussole morale dominante » et de favoriser l’inclusion dans notre société.

De l’importance du numérique

Parce qu’EDJI cible une nouvelle génération de collectionneurs, plus jeune et avec des comportements d’achats propres, une stratégie digitale a été intégrée dès le lancement du projet. D’un coté, un site internet qui permet de voir mais en aussi d’acheter en ligne toutes les oeuvres, de l’autre un compte Instagram très actif « servant  à la fois d’outils de communication et de canal de vente». Une démarche plus que bienvenue puisqu’un an après le lancement, Edward et Ranji constatent que le numérique intervient dans près de 70% des leurs ventes « que ce soit via l’email, la plateforme e-commerce ou les réseaux sociaux ». D’ailleurs si les réseaux sociaux servent de passerelle directe entre la galerie et le public, ils sont aussi devenus « essentiels dans la recherche de nouveaux artistes émergents qui ont encore peu ou pas exposé leurs oeuvres».

« hub.brussels nous fait découvrir des potentiels d’exploitation que nous n’avions pas identifiés »

La « maison mère » à Bruxelles

Après plusieurs années passées à mettre sur pied des expositions nomades à Paris, Londres ou New York, Edward est Ranji ont décidé d’installer leur « maison mère » à Bruxelles. Pour sa position stratégique bien sûr mais aussi pour « sa vraie culture de collectionneurs assez unique en Europe ». Petite anecdote, EDJI est la première galerie d’art à intégrer le réseau hub.brussels. Une relation inédite qui se concentre pour le moment sur le pouvoir d’attraction touristique et le potentiel évènementiel de la galerie. Via sa participation à une opération sur le tourisme positif, EDJI a pu profiter du réseau du cluster Hospitality pour accueillir dans la foulée un évènement de Visit Brussels. Le premier d’une longue série? D’ici là, EDJI continue à mettre en lumière des artistes marginalisés qu’ils soient américains, chinois, mexicains ou belges. Les préjugés ne connaissent pas de frontière.

Rendez-vous sur leur site pour en apprendre plus: https://www.edjigallery.com/