L’inauguration du Cardo Brussels, en juillet 2024, a marqué l’histoire récente de l’hôtellerie bruxelloise. Opéré par Sheraton jusqu’en 2016, le plus grand hôtel de la ville et même du royaume attendait depuis de reprendre du service. Après une longue métamorphose, c’est chose faite. Désormais sous la houlette du groupe Marriott International, et plus précisément de sa marque Autograph Collection, le Cardo Brussels ambitionne de marier en un lieu les besoins des clientèles loisirs et pros. Son crédo : proposer une offre innovante fusionnant bien-être personnel et culture d’entreprise en « reflétant l’essence esthétique et culturelle de Bruxelles. » Explication d’une renaissance avec Mathilde Dugauthier, sales manager MICE des lieux.
Le plus grand hôtel de Bruxelles
Il faut être clair, le Cardo Brussels n’a plus grand-chose à voir avec son célèbre prédécesseur. Hormis ce nombre de chambres hors-normes, « 532 dont 46 suites », le concept est bien différent, plus moderne, « orienté life style ». Plus précisément, il se décline autour du Cardo Brussels, « la rue principale des villes romaines, un lieu central où tout se passe, là où l’on peut à la fois manger, se divertir et travailler. » Pour y parvenir, les repreneurs ont mis le paquet : un restaurant fusion branché, le Akai, au 30ème étage, ainsi qu’un autre spécialisé dans la gastronomie belge et enfin, un bar à cocktails, le Doodle, parfait pour l’afterwork. Même son de cloche pour le bien-être avec un éventail d’amenities haut de gamme « qui permet de toucher des publics très variés », un espace fitness ultramoderne de 160 m2 avec une vue magnifique sur la ville, un spa avec 5 salles de massage et un sauna et enfin, clou du spectacle, une époustouflante piscine indoor rooftop au 31ème et dernier étage.
Célébrer l’art local et la « belgitude »
Une gigantesque fresque du « Fils de l’homme » en guise de façade, « le plus hommage à Magritte en Europe », le Cardo Brussels affiche clairement ses ambitions de célébrer la culture belge, « son auto-dérision, sa fantaisie artistique et sa convivialité ». Dans la décoration du hall d’accueil et des chambres, des détails partout, comme ces meubles inspirés des bandes dessinées, ces tables basses en forme de parapluie où encore ces tableaux mixant art classique flamand… et schtroumpfs. « A chaque instant le regard du visiteur est attiré, avec l’idée de solliciter sa curiosité pour l’art belge. » Mais il ne faut pas s’y tromper. Derrière un esthétisme décontracté se cache un véritable centre d’affaires avec une salle de conférence pouvant accueillir jusqu’à 400 personnes ainsi que 15 salles de réunion modulables, ultra équipées et parfaitement situées à proximité de la gare du Nord, de l’aéroport de Zaventem et du centre-ville. De quoi largement répondre aux exigences d’une clientèle pro internationale, « la grosse majorité de notre clientèle en semaine. »
Participer aux réseaux qui contribuent à faire de Bruxelles une destination durable.
Clef Verte depuis 2025
Pour convertir ses convictions en actes tangibles, le Cardo s’impose une politique de durabilité dans sa gestion quotidienne, « pour avoir constamment un œil sur notre impact environnemental et sur les solutions pour le réduire ». Poubelles de tri dans toutes les chambres, capsules de café recyclables, distributeurs de savon et de shampoing, la chasse aux déchets s’invite même dans les cuisines des restaurants où les déchets sont pesés et analysés après chaque service. « À moyen terme, notre objectif est de les réduire de 30%. » Un engagement récompensé au printemps 2025 par le label Clef Verte. Dans cette même démarche, le Cardo Brussels a très rapidement intégré le cluster hospitality de hub.brussels. « C’est forcément une opportunité pour renforcer notre ancrage local et trouver des synergies avec d’autres acteurs du secteur qui partagent les mêmes valeurs et la même volonté de faire de Bruxelles une destination durable. »

